Les années 90, c'était le bon temps, surtout que la période a vu beaucoup de musiciens de la scène électronique émerger. Parmi eux, Armand Van Helden (qui est aujourd'hui une moitié du groupe Duck Sauce), The Supermen Lovers, The Chemical Brothers, Mr. Oizo et bien d'autres encore. Mais c'est surtout durant ces années que trois amis choisissent de percer musicalement. Ils forment le groupe de rock Darlin', dont l'EP se vendra à... très peu d'exemplaires. L'un des membres quittera alors le groupe et finira par en rejoindre un autre qu'on connaît aujourd'hui sous le nom de Phoenix. Les deux autres s'orienteront dans un style musical plus électronique.
C'est en 1995 que sort le titre ''Da Funk'', dont la mélodie est restée gravée dans la tête de tous ceux qui ont pu l'écouter. Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo connaissent le succès sous le nom de Daft Punk.
Durant les quinze années à suivre, le duo versaillais pourra se vanter (ou pas, de toutes façons, c'est pas leur genre) d'avoir accompli un parcours presque sans faute.
Un premier album house plutôt underground ''Homework'' sorti en 1997 avec ''Da Funk'' et ''Around The World'' (autre titre inoubliable), accompagné d'une série de lives dans le monde entier et de clips réalisés par de grands réalisateurs tels que Michel Gondry ou Roman Coppola ; une métamorphose en robots le 9 Septembre 1999 à 9h09 qui entraînera un second album plus disco, d'où son nom ''Discovery'', où l'on pourra écouter le culte ''One More Time'', accompagné du travail du dessinateur d'Albator sur toutes les pistes via le film ''Interstella 5555'' ; un troisième album électro froid, bouclé en six semaines et marquant une phase d'anti-médiatisation du duo, reniant la télévision et la société actuelle, se proclamant ''Human After All'', qui précèdera un film ''Electroma'' sans dialogues, oeuvre majeure de leur combat ; enfin, une nouvelle tournée mondiale en 2006 et 2007 où leurs plus grands titres sont mixés ensemble pour donner une performance tant sonore que visuelle pour tous ceux qui auront eu la chance d'y assister.
Certes, cette carrière n'est pas sans tâche, un remix raté de ''Take Me Out'' de Franz Ferdinand, une collaboration horrible avec Kanye West et un abus de confiance lors de la cérémonie des Grammy Awards en 2008 avec ce dernier ont fissuré ce parcours, mais jamais il n'y eut d'erreur impardonnable.
Je suis personnellement fanatique du groupe depuis fin 2007. C'est par la radio que j'ai pu entendre leur titre live ''Harder Better Faster Stronger 2007''. Tombé sous le charme de leur musique, j'ai passé l'année qui a suivi à n'écouter que leurs oeuvres, des remixes de fans, à me documenter un maximum sur leur carrière professionnelle. Puis en voyant qu'ils étaient capables de produire une musique hors du commun mais sans avoir le succès escompté, j'ai peu à peu déserté le monde des radios telles que Fun Radio ou NRJ, réalisé que David Guetta n'avait aucun mérite et ne comptait que sur la médiatisation pour faire passer ses sons plats et sans âme ; et je me suis peu à peu converti à des genres d'électronique non médiatisés, à cet électro si impopulaire, et ai réalisé que beaucoup d'artistes avaient la carrure de grands sans connaître de succès, hors Internet. C'est donc aux Daft Punk que je dois ma découverte du véritable électronique, pas celui commercial passant en boucle aux diverses radios (bien que certains titres et artistes restent sympathiques, mais ils sont rares). Malgré ma connaissance d'artistes précurseurs de l'électronique tels Jean-Michel Jarre ou Kraftwerk, les deux robots restent mes artistes préférés et je suis quasiment incapable de leur cracher dessus.
Revenons plutôt au sujet principal de la review : c'est tombé voilà plus d'un an et demi : les Daft Punk sont de retour, engagés par les responsables du film Tron Legacy, suite du premier film Tron de 1982. C'est avec l'aide d'un orchestre que les deux robots ont composé la bande-originale du film.
À l'heure où j'écris, nous sommes le 24 Novembre, la BO sort le 6 Décembre, mais a été balancée sur le net hier. Impatient que je suis, j'ai sauté dessus illico (ouais, j'ai donc téléchargé illégalement, mais mon respect envers eux entraîne aussi le fait que j'ai acheté tous leurs albums, et j'ai pré-commandé cette BO). Par chance, j'avais une heure creuse le soir. Enfermé dans ma chambre, plongé dans le noir, couché sur mon lit, toutes les conditions sont réunies pour m'organiser une séance d'écoute exceptionnelle.
Note : C'est ma première review complète sur un album musical. J'ai donc caractérisé en quelques mots chaque piste de la BO à suivre. Je suis un peu répétitif parfois (surtout niveau dynamisme et puissance) et mon vocabulaire musical est peu étendu (et j'ai sans doute écrit des conneries). Soyez indulgents (ou pas, c'est votre droit) si vous commentez. J'ai également précisé à chaque fois la tendance dominante (classique ou électronique), cela ne signifie pas que le titre est forcément entièrement de cette tendance, et ceux qui sont estampillés sous les deux aspects sont équilibrés entre ces deux.
Overture – Classique, comme son nom l'indique, inaugure l'album sur un fond musical lent et calme, puis sur le thème principal, peu rapide également. Tout se tait, puis laisse place au thème joué par la quasi-totalité des instruments de manière bien plus puissante.
The Grid – Électronique, seule piste comprenant une partie vocale où Kevin Flynn (un gentil du film) nous expose les grands aspects de son monde. Le thème principal est ensuite rejoué, mais par des instruments électroniques. Quelqu'un l'a dit avant moi sur Internet, et je le confirme : ce titre serait le plus approprié pour le générique d'ouverture du film, exposant à la fois la trame et le thème principal, il en a tous les atouts.
The Son Of Flynn – Électronique, marqué par la mise en valeur d'une ligne de synthé tout au long de la piste. La mélodie ne se retiendra pas mais reste sympathique.
Recognizer – Classique et Électronique, le thème est bien plus inquiétant que les précédents, et inspire à l'image du vaisseau dont le nom fait le titre de la piste. La piste gagne en puissance sur la fin dans son côté classique.
Armory – Classique et Électronique, plutôt plat. Pas grand chose à dire, la piste ne marque pas spécialement.
Arena – Électronique, c'est un crescendo caractéristiques de l'album, toujours plus puissant et dynamique. La même mélodie est répétée, mais des instruments ajoutent du piment à chaque instant.
Rinzler – Classique et Électronique, du nom d'un des personnages les plus énigmatiques du film, l'ouverture est inquiétante, à l'image de l'aspect global de Recognizer, mais une ligne synthétique définit rapidement un thème digne d'un méchant comme on les aime (pas aussi culte que la Marche Impériale, mais bon...). Le titre se dynamise également au fil du temps.
The Game Has Changed – Classique et Électronique, c'est le premier thème officiellement révélé (partiellement) sur le net par les gars en charge de présenter la bande-son sur le net. La piste se coupe en trois parties majeures, où le rythme ou la musique s'accélère(nt) ou se dynamise(nt) au niveau électronique à chaque fois.
Outlands – Classique, possède peu (voire pas en fait) de parties électroniques. Pas grand chose à dire dessus, la piste étant relativement plate en grande partie, pour se dynamiser à la fin par les cordes.
Adagio For Tron – Classique, thème plutôt triste, calme (comme son nom l'indique), un petit son de synthé de fait entendre, avant que l'on ait affaire à une mélancolie progressive se ressentant sur l'ensemble des instruments. Un silence, puis le tout repart de manière plus puissante, avec l'aide d'un fond électronique. Un silence à nouveau avant de faire place à un instrument à cordes, seul à jouer la mélodie, les autres ne jouent qu'un fond léger.
Nocturne – Classique, le thème succède plutôt bien au précédent, en proposant un fond musical calme, aidé temporairement d'une note continue de synthé, ondulant dans le reste du son.
End Of Line – Électronique, c'est le tout premier thème à avoir été présenté au public (en Juillet 2009). Diverses covers ont tenté de le reproduire, mais tout son charme peut enfin s'exprimer. Le classique est absent de ce titre plutôt dynamique, comprenant des effets sonores caractéristiques de certains jeux d'arcade, le tout est encadré par une mélodie susceptible de devenir rapidement culte.
Derezzed – Électronique, c'est le premier thème révélé intégralement sur le net. Il a été choisi comme porte-étendard de l'album et possède un vidéo clip à son honneur, en plus du trailer musical du film. C'est la piste la plus dynamique, sans classique, jurant presque avec le reste de l'album pour être la seule potentiellement jouable en boîte.
Fall – Classique et Électronique, on peut la considérer comme un ''demi-crescendo'', où instruments des deux parties se marient dans une puissance continuellement produite, pour arriver à un thème culte de l'album. On retrouve également un effet sonore de ''Rollin and Scratchin'' des Daft Punk.
Solar Sailer – Classique et Électronique, après une période plutôt explosive, on revient à quelque chose de plus calme. Des lignes de synthé prêtent à nouveau main forte à l'orchestre.
Rectifier – Classique, s'inscrit dans la lignée des titres inquiétants, commençant calmement pour s'amorcer dans un thème d'approche du danger. Ce ne serait pas étonnant si ce ''Rectifier'' caractérisait le vaisseau de type X-Wing qu'on peut furtivement voir dans certains trailers.
Disc Wars – Classique et Électronique, à la fois calme et dynamique. Se termine sur une ligne synthétique de trois notes, finissant désynchronisée du rythme, annonçant peut-être le début d'une bataille (en tous cas, elle serait relativement appropriée, si on ajoute le fait que le titre est évocateur).
C.L.U. - Classique, pour avoir casé le thème du grand méchant du film sur la fin de l'album, on peut souvent penser qu'un combat assez épique s'annonce, du fait que la piste commence inquiétante, continue dynamiquement et termine par une rupture soudaine. Personnellement, je vois presque la rencontre entre C.L.U. et son adversaire au début de la piste, ainsi que son combat, finissant par la mort d'un des deux guerriers.
Arrival – Classique, plutôt reposante après la tempête, voire triste.
Flynn Lives – Classique, dans la continuité de la précédente, elle reprend le thème principal, de manière ascendante en puissance, pour finir sur un final qui pourrait être celui du film.
Tron Legacy (End Tiles) – Électronique, thème du générique de fin du film (comme son nom l'indique) reprenant le thème principal de manière assez dynamique, finissant sur quelques notes de classique, mélangées à des sonorités évoquant ''Da Funk'' des Daft Punk.
Finale – Classique, reprenant encore partiellement le thème principal. Les sonorités se marient et ce final s'apparente plus à un final de l'album qu'à un final du film.
Ici s'achève la critique de la première partie, nous sommes maintenant un mois plus tard, le 23 Décembre, j'ai enfin reçu l'album dans son format physique et en édition deluxe. La critique peut dès lors se compléter avec les divers titres bonus maintenant disponibles.
Correcte présentation du CD au passage, la couverture n'est guère originale (c'est celle illustrant cette review (c'est pas la couv' officielle, je la trouvais juste plus sympathique avec une photo de plus), moins la photo du groupe mais avec un ''Special Edition'' trônant à la place), on y trouve un livret de 20 pages avec les commentaires de Joseph Kosinski et de Steven Lisberger (les réalisateurs respectifs de Tron Legacy et de Tron premier du nom), le tracklisting, les crédits et remerciements, la liste des musiciens et diverses photos du film (pas mal centrées sur Rinzler au passage).
Le système de rangement des CD est à l'image de beaucoup de coffrets 2CD : merdique. Trouver leur fonctionnement sans fracasser un élément relève d'un travail de concentration, pas intense mais tout de même à exercer. Sur les CD sont imprimés des artworks de Light Discs Bleu et Jaune. Le bleu est celui du premier CD, comprenant un lien Internet redirigeant vers des galeries d'images et de trailers du film. Le jaune est celui du second CD, comprenant encore des trailers, mais directement implantés dans la galette cette fois-ci, ainsi que deux courts documentaires sur le film. Ajoutez-y le fait que les logos d'exécution automatique évoquent Mickey, et vous saurez en conclusion que le packaging de l'ensemble a été bien plus influencé par Disney qui distribue le film, et qui est donc soucieux de sa médiatisation, que par les Daft Punk visiblement restreints en conséquence.
Mais bon, passons plutôt à l'analyse des derniers titres.
Encom Part I – Classique, plutôt sombre, pas grand chose à dire dessus, un thème est repris la majeure partie du temps aux cordes, sans trop de variations musicales.
Encom Part II – Classique et Électronique, succédant à sa première partie en virant l'ensemble peu à peu dans de légères notes synthétiques, puis dans un rythme accéléré grâce à la touche électronique, rendant l'ensemble dynamique.
Round One – Électronique, on n'y retrouve pas grand chose à dire, si ce n'est une note de synthé fréquente plongeant la piste dans une dimension plutôt ténébreuse...
Castor – Électronique, très dynamique, peut se ranger auprès des titres que l'on peut passer en boîte et pourrait rivaliser de ce fait avec Derezzed dans la catégorie de titre électronique emblématique.
Reflections – Classique, cette piste est potentiellement la plus sombre de l'album en ouverture. Le rythme y est très lent et on y retrouve certaines notes au synthé de C.L.U., plus orientées du côté électronique.
On ajoutera enfin les titres bonus proposés sur les diverses plates-formes de téléchargement légal. Le premier se trouve sur le Nokia Ovi Store, les deux suivants sur iTunes, le suivant sur AmazonMP3, les deux remixes sont disponibles chez Walmart. J'ai ici suggéré un ordre d'écoute, me paraissant plus approprié pour bien conclure l'album (mais après, vous l'écoutez comme vous voulez, c'est vous qui voyez).
Sunrise Prelude - Classique, pas grand chose à déclarer sur celle-ci, rien ne rompt son calme relatif, malgré un très léger revirement électronique sur sa fin.
Father And Son – Classique, piste plutôt triste débutant sur quelques notes synthétiques, on y retrouve le thème principal, le synthé joue des notes proches du piano.
Outlands Pt II – Classique et Électronique, reprend certaines parties dynamiques de sa première partie, puis vire l'ensemble dans l'électronique, avec certains effets sonores évoquant une respiration. Peu à peu, les synthés prennent le pas sur l'orchestre pour parfois jouer des notes rappelant certains orgues.
Sea Of Simulation – Électronique, comprenant plusieurs lignes de synthé, des cordes se mélangent, plongeant la piste dans une atmosphère plutôt... paradisiaque (trouvez-moi un autre mot pour remplacer ce caractère et je vous offrirai... ma gratitude).
Unreleased – Électronique, c'est un loop d'une mélodie, avec quelques effets intermédiaires. Il s'agit en fait du titre entendu sur le tout premier trailer de TR2N (nom initial du film), mais qui n'est pour l'instant sorti d'aucune manière en tant que titre officiel. Vous pouvez le retrouver parmi les six titres ''béta'', dévoilés quelques mois avant la sortie de la BO. Tous ont trouvé un nom depuis, sauf celui-ci.
End Of Line (Basic Slack Midnight Cheap Remix) – C'est l'une des premières reconstitutions de End Of Line. On y trouve ici une version sombre et voyant un côté électro très mis en valeur.
Derezzed (NTEIBINT Remix) – On peut le considérer comme une version longue améliorée du sample initial de Derezzed de vingt secondes.
Les 31 titres sont passés. Mais avant une analyse globale, je suggère une petite parenthèse sur le clip vidéo de Derezzed. On y voit les Daft Punk entrer dans la Flynn's Arcade (lieu emblématique de la franchise Tron) pour jouer au jeu d'arcade ''Derezzed'' crée pour l'occasion, où l'on voit deux combattants dans une joute médiévale aux couleurs de Tron. Le titre étant long d'une minute 44, un compromis à été trouvé pour allonger le clip à deux minutes 53 en y casant une longue intro et une longue conclusion. Correct pour une chaîne TV de clips à condition de ne pas virer ces allongements, plutôt nécessaires à la compréhension de la vidéo. Quoiqu'il en soit, l'univers du Tron original est bien respecté, même si adapter ce type de jeu pour de vrai risque d'être plutôt difficile.
Mais passons à l'analyse globale. Commençons par les défauts. D'abord, chipotons, on entend les musiciens de l'orchestre reprendre leur souffle et bouger sur certaines pistes ; mais en même temps, si on ne les entendait pas, on aurait plus de doutes sur leur authenticité, donc c'est un défaut positif.
Plus sérieusement, d'accord, c'est une bande-originale de film, donc les pistes sont conventionnellement courtes (le plus souvent, mais en même temps, j'ai pas écouté beaucoup de bandes-originales, mais c'est une convention, … et puis zut), et des versions longues de beaucoup ne seraient pas dispensables.
Pour ceux qui attendent également le film et qui ont vu les trailers, à l'écoute de l'oeuvre et à la lecture des titres, on pourrait presque deviner tout le déroulement. Est-ce une qualité de savoir que la bande-originale colle tant à son film, ou un défaut de savoir qu'on peut savoir tout ce qui va se passer sans s'être gâché la surprise avant la sortie française du film le 9 Février ?
Passons aux qualités, c'est sur que c'est pas la meilleure bande-originale à jamais créée, mais je n'ai pour l'instant pas entendu d'autres artistes de la scène électronique collaborer avec un orchestre sur un album entier de pistes inédites. Il m'est difficile de comparer, mais je dirais qu'elle est dans l'ensemble plutôt réussie. J'écoute très peu de classique. Mis à part deux-trois mélodies connues, l'univers ne m'a jamais vraiment attiré, mais après l'écoute de cet album, je dirais que la partie classique est assez agréable aux oreilles et certains titres sont déjà dans ma tête.
Côté électronique, ce n'est clairement pas un album à passer en soirée club. La mise en avant de ''Derezzed'' serait presque mal choisie, car elle donne une mauvaise idée du travail global. C'est un extrême de l'album, le titre le plus électronique, et des titres comme ''The Game Has Changed'' ou ''Fall'' sont plus représentatifs de la bande-originale.
Si l'univers Tron devait encore se prolonger sur deux films (c'est encore une rumeur, mais elle semble se confirmer), l'idéal serait que les deux robots bossent autant, voire plus sur leurs BO respectives, puis sortent de vrais albums studios sans restrictions entre-temps (je sais, je rêve, mais avec cette histoire de The Third Twin qui circule, on se met à avoir des idées utopiques,...). Pour clore cette review, en tant que fan de Daft Punk, je suis plutôt comblé. Thomas et GuyMan ont l'habitude d'innover radicalement entre chaque album, et le pari est encore réussi ici. C'est en créant un style bien à eux qu'ils parviennent chaque fois à faire quelque chose de grand. Longues vies à eux !
Selon moi, l'album est réussi. Je le conseille à tous, et n'hésitez pas à faire part de vos réactions sur l'album ou sur ma review.
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